Heureusement ce sont encore des chauffeurs qui conduisent les camions. Seuls maîtres à bord, ils décident de rouler ou de s’arrêter en fonction de diverses situations plus ou moins aléatoires (fatigue, météo, bouchons, bris mécanique, etc.)

Il est vital pour que le système informatique soit opérant qu’il ait toujours la bonne information. Il faut donc que le chauffeur la fournisse cette information. Alors c’est donnant-donnant, le chauffeur alimente le système en données fiables, et en contre-partie, le système offre au chauffeur toujours le meilleur voyage qui correspond à ce qu’il aime faire.

Pour cela, les chauffeurs ont remis au système informatique des dossiers mentionnant leurs préférences de voyage (longue distance, jamais New York, surtout Texas, etc.), leurs préférences de départ de fin de semaine (samedi dimanche lundi matin ou après-midi), leurs préférences de chargements (toiles, palettes, etc), etc..

L’ordinateur  scanne sans cesse toutes ces entrées de données. À chaque nouvelle commande entrée, il cherche quels équipements (tracteur et remorque) et quel chauffeur est le plus apte à exécuter la commande pour respecter les délais de livraison (et dans le respect des lois en vigueur) . À la meilleure réponse qu’il trouve,   l’ordinateur envoie un message au chauffeur pour lui demander son accord. Si le chauffeur accepte, la commande lui est attribuée, le client s’attend à ce que ce camion et ce chauffeur soient à l’heure au rendez-vous.  Si le chauffeur n’accepte pas la commande, le système la propose au deuxième meilleur chauffeur. Et ainsi de suite 3 ou 4 fois dépendamment du millage vide à parcourir pour ramasser la commande et de statistiques de rendement. Tout ceci doit se faire dans un temps imparti très court.

Le facteur humain est ou bien le plus grand catalyseur du progrès ou bien son plus grand frein.

Les répartiteurs ne doivent pas se sentir attaqués dans leur expertise.

Les chauffeurs doivent y voir une équité entre tous les chauffeurs, équité qui n’est pas de rigueur  avec certains répartiteurs qui ont leurs préférés. Avec l’ordinateur qui fait les assignations, les choses sont claires et le chauffeur peut faire son boulot sans subir la pression du répartiteur. De plus le chauffeur n’a plus de  papiers à remplir, il est définitivement débarrassé de la paperasse. L’ordinateur peut produire la feuille de route du chauffeur grâce au suivi satellite, et  au dialogue en temps réel  chauffeur ordinateur.  

La mise en place de la répartition automatique sans intervention humaine nécessaire dans 90% des cas est la conséquence d’un changement de perception du rôle et de la fonction de l’ordinateur dans l’entreprise de camionnage.

C’est toujours l’ordinateur  qui mène et propose, l’usager a un rôle passif.

C’est différent de la conception traditionnelle ou l’usager doit demander quelque chose à l’ordinateur et alors l’ordinateur travaille et donne une réponse. Dans le cas présent, l’usager   ne demande rien, c’est l’ordinateur qui pose les questions, exige les réponses et fait tout le travail, sans que l’usager n’ait  besoin de penser à ci ou à ça.

Toutes les données concernant les commandes sont automatiquement entrées dans le système. C’est le système qui pose les questions pertinentes pour compléter l’information. Les commandes peuvent être entrées automatiquement par le client via internet ou bien par le service à la clientèle du transporteur.

Tous les équipements sont équipés de satellite et tous les chauffeurs participent en avertissant le système de tout retard ou tout changement via le système de communication satellite.

L’ordinateur  scanne sans cesse toutes ces entrées de données. À chaque nouvelle commande entrée, il cherche quels équipements (tracteur et remorque) et quel chauffeur est le plus apte à exécuter la commande pour respecter les délais de livraison (et dans le respect des lois en vigueur). Tout ceci doit se faire dans un temps imparti très court.

Si aucun équipement ne peut assurer la commande, le système informe le préposé qu’il  faut vendre le voyage ou  demander au client si les dates ou heures peuvent être changées. Le système propose ou un courtier pour le voyage ou une fourchette de dates pendant laquelle cette commande pourrait être traitée.  C’est là que l’humain est indispensable, pour le dialogue avec le client, pour la négociation de la vente du voyage à un courtier. Il est aussi indispensable pour assurer le chauffeur que si il est mal pris, il aura assistance et réconfort d’un humain, pas d’un robot.

La solution s’avère rentable car le système optimise l’utilisation des équipements, la satisfaction des clients qui eux aussi ont l’heure juste, le millage roulé est optimisé, les heures de conduite sont utilisées totalement, etc..

Intelligence artificielle, la répartition automatisée & la prise de commande.

Une bonne part des commandes, que ce soit des charges entières ou partielles, peuvent être traitées sans aucune intervention humaine de la part du transporteur.

L’expéditeur achemine sa commande de transport via le site internet du transporteur. C’est une des facettes intéressantes du commerce électronique. Le système informatique LE MILLOGICIEL DU CAMIONNAGE(mc) connaît en tout temps la position exacte de chaque camion et remorque. Il connaît la charge de travail, le nombre de commandes en cours, la disponibilité des chauffeurs et le nombre d’heures de conduite permises. Le logiciel PC*MILER lui permet d’estimer le temps et la distance séparant un camion d’une cueillette ou d’une livraison.

Dès l’entrée de la commande, au moment même où la commande est entrée, le système connaît ces paramètres-là. Il peut alors poser des questions à l’expéditeur : l’heure de cueillette est-elle impérative? La livraison en 48hrs au lieu de 24 est-elle permise? L’heure de cueillette peut elle être avancée de 5 hrs, etc.. En cherchant en  temps réel le meilleur camion pouvant faire le transport, le système affine ses paramètres de contraintes.

Lorsque le système n’a pas de solutions pour satisfaire les demandes de  l’expéditeur, il envoie un message au répartiteur pour qu’il prenne la relève. Le système ne peut remplacer le répartiteur. Mais il peut grandement alléger une partie de son travail. Le répartiteur peut prendre des décisions basées sur des connaissances que le système ne peut détenir seul, tel que faire ramasser la commande par un tiers pour l’amener dans une cour de transit, puis ensuite l’acheminer   par un autre, etc.. Tout au plus, le système peut suggérer d’appeler un tiers et dépendamment de la région et des ententes de taux, tel transporteur, plutôt que tel autre. Mais cela s’arrête là. C’est encore le répartiteur qui a le contrôle et qui va prendre les décisions.  

Ainsi  la chaîne logistique complète est mise en place  de l’entrée automatique de la commande  par l’expéditeur lui-même jusqu’à la livraison finale.

Entrée par le client via internet de la commande

La commande apparaît automatiquement sur l’écran du répartiteur

Confirmation du répartiteur que la commande est acceptée

Assignation automatique de la commande à un camion et envoie dans l’ordinateur du chauffeur avec confirmation du répartiteur

Suivi de la commande en  temps réel par le client grâce au suivi automatique de l’ordinateur qui se sert ou bien des données de positionnement du camion ou bien des communications (data et/ou voix) entre le camion et le répartiteur, pour situer la commande et son statut.

Supprimer  les copies papiers.

La compagnie de transport est l’un des endroits où le papier joue un rôle prépondérant. Permis de transports, cahiers de suivi des heures de conduites, connaissements en plusieurs exemplaires, documents de douanes, preuves de livraisons, descriptifs de marchandises, listes de camions, de chauffeurs, cartes routières, mémos, etc. Toute l’information en double, voire triple exemplaires, circule et circule de main en main, de bureau en bureau, de bureau en corbeille ou en archives. Ce papier, ces papiers, occupent de nombreuses personnes. Personnes pour les manipuler, les classer, les photocopier, les arranger, les agrafer, et c’est sans fin. Que de temps passé avec ces papiers. Que d’heures passées, que d’heures perdues!

 Heureusement, certains gestionnaires réagissent!  La plupart des papiers n’ont pas à franchir plus loin les portes de l’entreprise. Dès leur arrivée, ils sont numérisés et le papier détruit. Numérisé, le document est accessible à qui en a besoin dans l’entreprise. Numérisé, le document peut être envoyé par courriel à un tiers. Numérisé, le document peut être imprimé au besoin. Et la valeur légale d’un document numérisé est identique à la valeur d’un document papier original. Pour plus d' infos : www.millogiciel.ca/milloarchivage.htm

De plus, pourquoi encombrer le bureau de cartes routières alors qu’il est plus simple et rapide de les consulter à l’écran. Voici 2 sites dignes d’intérêt.

Ce particulier a réalisé un guide non officiel portant sur le réseau autoroutier du Québec. Renseignements sur les différentes autoroutes québécoises et liste presque complète des sorties.
www.exitlists.com